Comment placer son argent sans risque en 2018: les 5 placements bancaires les plus sûrs et rémunérateurs

Les placements financiers les plus sûrs sont ceux à capital garanti. Et la bonne nouvelle est que le placement le plus rémunérateur n’est pas forcément le plus risqué. Pour placer une petite somme d’argent ou un gros capital, plusieurs solutions tendent les bras à l’épargnant. Les livrets réglementés tout d’abord (livret A, LDD, LEP) proposent un taux déterminé par la Banque de France.

Mais il y a également des livrets boostés, aux taux supérieurs à celui du livret A. Lorsque l’objet de l’épargne est l’achat immobilier, le PEL ou le CEL peut être la solution. Les placements bancaires les plus performants sont certainement les assurances-vie, dont les supports en euros sont à capital garanti. Enfin, les SCPI permettent un placement d’argent sans risque à moyen terme, même si le capital n’est pas garanti.

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Placer son argent sur des livrets réglementés

Qu’est-ce qu’un livret réglementé ?

Un livret réglementé est un livret d’épargne dont le capital et les intérêts sont entièrement garantis, et le taux de rendement déterminé par l’État. Plus précisément, la Banque de France détermine le taux du livret A deux fois par an, et le propose au ministère des finances.

Lorsque le taux baisse, le ministère des finances regrette officiellement cette baisse de rendement, puis suit les recommandations de la BDF. Parmi les livrets réglementés, les meilleurs sont le livret A, le livret de développement durable (LDD ex Codevi), et le livret d’épargne populaire (LEP).

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La fiscalité des livrets réglementés

Les intérêts générés sur les livrets réglementés sont totalement exonérés d’impôt sur les plus-values mobilières.

Le célèbre livret A

Le livret A est le préféré des épargnants français, même s’il ne représente pas le placement le plus rémunérateur. Il permet de placer une petite somme d’argent de 10 €, jusqu’à un montant maximum de 22 950 €. Le taux de rendement du livret A est calculé de manière à permettre aux épargnants de ne pas subir les effets de l’inflation.

Les dépôts et retraits sont entièrement libres, il est même possible de détenir une carte de retrait bancaire. Le capital est disponible à tout moment, lorsque le plafond maximum atteint 22 950 €, il n’est plus possible de rajouter des fonds mais le capital présent continu de « faire des petits ».

Le livret de développement durable (LDD)

Les fonds déposés sur un livret de développement durable servent à financer des PME présentent sur le secteur des énergies renouvelables, entre autres. Le taux de rémunération est le même que celui du livret A, et le montant maximum des dépôts est de 12 000 €. Le LDD permet lui-aussi de placer une petite somme d’argent, puisque le dépôt minimum est de 15 €.

Les retraits et versements sont libres, et là-encore il est possible de posséder une carte de retrait.

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Le livret d’épargne populaire (LEP)

Le livret d’épargne populaire s’adresse aux personnes percevant de faibles revenus. Son taux de rémunération est déterminé de façon à être supérieur à celui du livret A. Le versement initial minimum est de 30 €, et le montant maximum des dépôts est de 7700 €. L’épargnant peut recevoir une carte de retrait de la part de l’organisme bancaire émetteur.

Les livrets à taux boosté ou supers livret

Qu’est-ce qu’un livret à taux boosté ?

Un livret à taux boosté est un livret d’épargne non-réglementé. C’est-à-dire que ni le dépôt minimum d’ouverture, ni le plafond de dépôt, ni le taux de rendement ne sont déterminés par l’État. Ces trois facteurs sont à la discrétion de l’établissement bancaire émetteur.

Le taux de rendement d’un livret à taux boosté est toujours supérieur à celui du livret A. Les banques les calculent selon une formule appliquant un coefficient, de manière à proposer à l’épargnant de trouver le meilleur rendement pour son argent.

La fiscalité des livrets à taux boostés

Le rendement généré par les intérêts des livrets à taux boosté vient s’ajouter sur les revenus des épargnants, après abattement de 40 %. Un prélèvement de 24 % est effectué par la banque, à titre d’acompte. Si à la fin de l’année on s’aperçoit que le prélèvement est supérieur à l’impôt dû, le Trésor Public rembourse la différence.

Taux boosté, mais capital garanti

Un livret à taux boosté permet toujours un placement d’argent sans risque. Le capital et les intérêts sont garantis par l’établissement émetteur, et la caisse des dépôts ajoute également sa garantie personnelle.

Quand les taux du super livret sont encore plus boostés

Plusieurs fois dans l’année, les établissements bancaires émetteurs de super livret proposent des taux boostés pendant un certain nombre de mois, à titre de promotion. Par exemple, il est courant de trouver un taux de rémunération de 5 % pendant 4 mois, pour 15 000 € de capital.

Ces promotions font des supers livrets les placements bancaires les plus performants, de plus leurs taux garantis en font les placements financiers les plus sûrs. L’astuce est simple, il suffit à un particulier disposant d’un capital important d’ouvrir plusieurs supers livrets au sein de plusieurs organismes financiers, pour que la totalité de son capital bénéficie du taux boosté.

Par exemple, une personne percevant un héritage de 70 000 € pourra placer son argent sur 5 livrets à taux posté, proposant des promotions de rendement à 5 % sur un maximum de 15 000 €, pendant quatre mois. Cette personne obtiendra ainsi le placement le plus rémunérateur, sans risque car le capital et le rendement sont garantis.

Les comptes et livret d’épargne logement

Qu’est-ce qu’un compte ou livret épargne logement ?

Un compte ou livret épargne logement est un placement d’argent sans risque, débouchant sur un prêt immobilier au taux d’intérêt réglementé. Au départ, un épargnant dépose une somme sur un compte épargne logement (CEL) ou son plan épargne logement (PEL), et y ajoute une épargne supplémentaire suite à des versements programmés ou exceptionnels.

Au bout d’un certain temps, les intérêts générés lui permettent d’obtenir un prêt immobilier pour un certain montant et un certain taux, déterminés par l’État.

Un seul individu peut détenir un CEL et un PEL, mais pas plus d’un par personne.

La fiscalité des comptes et plans épargne logement

Les intérêts obtenus sur un PEL ou un CEL sont exonérés de plus-value sur les valeurs mobilières. En revanche, ils sont sujets à des prélèvements sociaux, prélevés à la source par l’établissement bancaire émetteur.

Le compte épargne logement

La rémunération du compte épargne logement est inférieure à celle du livret A, mais l’État accorde une prime si l’épargne a généré un certain nombre d’intérêts. Le versement initial doit être de 300 €, le plafond d’épargne est fixé à 15 300 €. Les fonds sont disponibles, à condition que le solde ne soit pas inférieur à 300 €. Si l’épargnant dispose d’un solde supérieur à 300 €, le compte est automatiquement clôturé.

Le titulaire d’un CEL peut demander un prêt immobilier à tout moment. Cependant, plus son compte a généré d’intérêts, plus le montant du prêt immobilier sera élevé. Une fois le prêt immobilier accordé, le CEL est clôturé.

Le plan épargne logement

La rémunération du PEL est supérieure à celle du livret A, et même au-dessus de beaucoup de livrets à taux boosté. Le dépôt nécessaire à l’ouverture d’un PEL est de 225 €, il est nécessaire de verser au moins 540 €. Le plafond de dépôt est de 61 200 €, et la durée minimum du plan épargne logement est de quatre ans. L’épargnant a la possibilité de retirer des fonds avant quatre ans, mais cette action entraînera la clôture du PEL.

Au-delà des quatre ans, l’épargnant a la possibilité de demander un prêt immobilier qui lui sera accordée en fonction des intérêts acquis. Au bout de 10 ans, il n’est plus possible d’effectuer de versements sur un PEL, en revanche le capital continu de générer des intérêts. Si l’épargnant n’a toujours pas demandé sa sortie en prêt immobilier à la fin de la 14e année, le PEL est automatiquement transformé en livret d’épargne au début de la 15e année.

Les assurances-vie

Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?

Curieux nom que celui d’ « assurance-vie » donné à cette épargne. Les assurances-vie sont parmi les placements bancaires les plus performants, avec des taux de rémunération pouvant atteindre 3 %.

Une assurance-vie est un ensemble de placements divers, dont le capital ira à une personne désignée (le bénéficiaire) en cas de décès de l’épargnant, et ce sans impôt sur les successions. Il existe deux types de support pour une assurance vie : le support en unités de compte ou le support en euros. Seul le support en euros est un placement d’argent sans risque, car le capital est garanti à hauteur de 150 000 €.

La fiscalité des assurances-vie

Les intérêts générés par une assurance-vie sont soumis à un impôt spécial sur les plus-values mobilières. L’épargnant ne paiera d’impôt que lorsqu’il effectuera un retrait, qui prend alors le nom de « rachat partiel ». Cependant, il existe des abattements. La durée de détention idéale est de huit ans, à l’issue desquelles les plus-values réalisées bénéficient d’un abattement de 4600 € pour une personne seule, ou 9200 € pour un couple.

Ce qui est intéressant, c’est que cet abattement est annuel, calculé en jours francs. Cela signifie que si un couple retire de l’argent le 31 décembre de manière à ne retirer que 9200 € de plus-value, ils ne seront pas imposés. Il leur suffit d’attendre le 2 janvier pour retirer la même somme, toujours sans payer d’impôt sur les plus-values, car techniquement une année se sera écoulée.

L’assurance vie en support euros

Les assurances-vie en support euros représenteront les placements financiers les plus sûrs, en associant la sécurité à la performance. Lorsque le support est en euros, non-seulement le capital est garanti à hauteur de 150 000 €, mais le rendement est connu d’avance. Cette épargne peut donc être utilisée pour une dépense à moyen ou long terme, comme des études ou un achat immobilier.

L’assurance-vie pour une retraite

L’assurance-vie dite « en cas de vie » permet à l’épargnant le placement le plus rémunérateur pour sa retraite. À l’issue du contrat, l’épargnant pourra obtenir une rente viagère, en complément de sa pension de retraite.

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)

Qu’est-ce qu’une SCPI ?

Une société civile de placement immobilier est une entreprise non-commerciale, dont l’objet est l’acquisition et la gestion de parc immobilier. Pour acquérir ses biens, elle fait appel aux capitaux privés des particuliers. Chaque particulier achète des parts, et en échange la SCPI leur verse un loyer mensuel ou trimestriel. Le montant du loyer n’est pas garanti, mais évolue en fonction des bénéfices dégagés par la société.

Les biens immobiliers acquis sont à destination professionnelle : bureaux, entrepôts murs de magasins.

La fiscalité des revenus des SCPI

Les loyers versés par les gérants d’une société civile de placement immobilier sont considérés comme des revenus fonciers. Ils bénéficient d’un abattement de 30 % pour qui a choisi le régime d’imposition au micro foncier. Le reliquat de 70 % vient s’ajouter à la base de revenus imposables de l’épargnant.

Sans aucun doute le placement le plus rémunérateur

Les performances passées des SCPI inciteront encore l’épargnant à y placer son argent en 2014. Depuis ces cinq dernières années, le rendement a dépassé 5,5 % de moyenne, ce qui est au-dessus de celui des assurances-vie. En revanche, il n’est pas possible de placer une petite somme d’argent, il arrive que le billet d’entrée soit de plusieurs milliers d’euros, voire de deux dizaines de milliers.

La SCPI parmi les placements financiers les plus sûrs

Si le capital n’est absolument pas garanti, la logique de fonctionnement d’une société civile de placement immobilier joue en sa faveur. Premièrement, les investissements se font uniquement dans des biens à destination professionnelle. Bureaux, entrepôts et murs de magasins présentent très peu de défauts de paiement, car quand tout va mal on paye d’abord son loyer professionnel.

Ensuite, la SCPI utilise le principe de la mutualisation des risques. L’investisseur n’achète pas une part relative à un bien immobilier spécifique, mais à tout le parc immobilier. Ainsi, au cas où il y a baisse de la performance sur un immeuble, cette baisse est compensée par les performances de tous les autres immeubles. L’investissement en SCPI permet un placement d’argent sans risque à moyen terme et long terme.

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