Rendement OPCI et SCPI: à quoi s’attendre?

Avec tous ces sigles qui pullulent dès qu’on parle de placement, on y perd parfois son latin. OPCI, SCPI, avant de parler rendement il faut d’abord comprendre de quoi il s’agit. Car ce n’est pas parce que un placement est populaire qu’il va rapporter. Certains sont adaptés pour des situations particulières, d’autres non. Après, il peut avoir match. Le grand gagnant sera celui qui vous fera sourire le jour où vous recevrez vos relevés bancaires, si tant est que cela soit possible. A suivre, tout sur investissement tendance.

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Les OPCI, c’est quoi ?


Commençons par le début, et voyons l’achat d’OPCI comme une possibilité de se diversifier quand il s’agit de placer ses avoirs financiers, le tout sous la surveillance de l’autorité des marchés financiers.

Concrètement, quand on en possède, on joue sur le tableau de la fiscalité des valeurs mobilières, mais aussi sur celui de pouvoir retrouver très vite du liquide pour investir ailleurs. Les conditions de sortie sont d’ailleurs connues à l’avance, ce qui permet de ne pas se faire surprendre par un retournement du marché.

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Combien peut-on gagner ?

Rappelons qu’il s’agit ici d’un placement collectif, où les épargnants mettent leurs sous dans un « pot commun ». Les résultats dégagés leur seront redistribués, à hauteur d’au moins 85%. Attention : ne pas perdre de vu qu’il s’agit ici d’un placement risqué, et qu’à ce titre, les gains ne sont pas garantis, et que des pertes sont possibles. Ceux-ci sont soumis aux aléas du marché immobilier.

Ainsi, pour ceux qui se sont fixés des objectifs, il n’est pas certain de les remplir, tout allant très vite quand il s’agit de la pierre, d’autant plus que la conjoncture économique fluctue aussi vite qu’il est possible : la Grèce, l’Ukraine, la Chine, le Moyen-Orient… Au final, ce sont les locataires et leur capacité de payer les loyers qui seront un baromètre intraitable.

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Les OPCI, un placement de plus en plus populaire

Les épargnants français ne s’y trompent pas : ils y souscrivent massivement. Le grand public s’y met aussi, attiré par des perspectives de gains plus importantes que ceux du livret A, qui voit ses réserves fondrent comme neige au soleil.

Les organismes de placement collectif en immobilier se frottent donc les mains, là où les SCPI le faisaient l’année dernière. La pierre papier a encore de bons jours devant elles, tant que le taux des livrets ne remontera pas au dessus des 2% (et ce n’est pas demain la veille).

Quelles différences avec une SCPI ?

L’OPCI possède aussi des bureaux et des commerces, des appartements (principalement à Paris et dans sa région, mais aussi dans des pays dynamiques comme l’Allemagne) mais pas que, puisqu’on y retrouve également des actions de sociétés foncières.

C’est cette diversification qui limite le risque pour les petits investisseurs. Attention : cela ne garantie pas à tous les coups une hausse de la valeur de la part, car ici encore, nous sommes dans le cas d’un placement spéculatif, où il faut notamment garder un oeil sur la bourse.

Combien ça rapporte ?

Tout dépend de l’organisme gérant. Certains fonds rapportent moins d’1% (bad luck) et d’autres s’en sortent avec un honorable 5%, chiffre qui est plus proche de la moyenne constatée l’année dernière.

Le rendement des OPCI vs. SCPI

Le match entre les deux semble d’équilibrer, et la SCPI n’est plus la gagnant toutes catégories, même si la pierre papier est plus connue du grand public, tout restant finalement une affaire de communication.

Car l’OPCI est d’une gestion plus facile, la revente étant facilitée par rapport aux parts d’une SCPI. Celles-ci connaissent pourtant un rendement qui ne se dément pas, et il n’est pas rare d’atteindre les 6% par an, ce qui laissent songeur les détenteurs d’un livret A, d’un LDD et consorts.

Si l’économie redémarre comme cela est prévue, et si la bourse chinoise laissent les épargnants un peu tranquille, on peut s’attendre à de très bonnes choses pour le moyen terme, tout en ne perdant pas de vue la notion de risque, toujours présente et pesante sur le moral de ceux qui ont du mal à dormir.