Quel taux pour les crédits immobiliers en 2018 : baisse ou augmentation ?

Pour obtenir les meilleurs taux de crédit immobilier, il n’y a qu’une seule solution : acheter quand ils sont en baisse. Dis comme ça, ça a l’air facile, encore faut-il savoir coller à l’actualité pour se faire son propre baromètre. Ne nous le cachons pas, les tendances sont à la hausse et les prévisions nous laissent entendre qu’il est peut-être déjà trop tard pour devenir propriétaire au meilleur taux.

Reste que personne ne peut prédire avec certitude l’évolution, même si une remontée franche devrait intervenir dans le courant de l’année. Heureusement, sachez que bien souvent, vous avez une petite marge pour négocier votre crédit à la baisse.

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Les taux d’emprunts immobilier 


Heureux sont ceux qui ont achetés l’année dernière… Les emprunts immobiliers qui ont bénéficiés pendant un bon moment de la clémence des banques voient leurs taux remonter doucement mais sûrement, et beaucoup craignent le coup de massue à venir, et le prix de la pierre ne fait rien pour arranger les choses.

La tendance, qui était fortement à la baisse s’inverse, à commencer par les ménages qui n’ont pas les reins assez solides pour que leur banquier leur déroule le tapis rouge. Il est en effet plus facile « de taper » sur quelqu’un qui n’a pas d’apport personnel que sur un couple qui apporte la moitié de la somme en cash. Même chose pour la durée d’emprunt. 

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Ne pas se fier au court terme

Effacez de votre esprit le fameux plus c’est long plus c’est bon car en matière de prêt c’est tout le contraire. Les taux s’allongent en fonction de la durée, et plus vous allez mettre de temps à rembourser, plus les intérêts mensuels seront élevés.

Pour l’instant, on peut dire que tout est encore à peu près calme, mais quand on va entrer dans le vif du sujet, ça risque de faire mal pour les primo accédants qui vont trainer à acheter leur résidence principale. Ils risquent de prendre quelques milliers d’euros dans les dents à quelques jours près.

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Attendre c’est marcher sur des oeufs

Car nous sommes ici dans le jeu de l’offre et de la demande, et les banques ont assez de dossiers sur leur table pour se permettre de relever progressivement les taux qui étaient restés si attractifs jusqu’à maintenant. Il faut dire qu’elles ont pas mal rognées sur leur marge, et que grâce à cela, le marché de l’immobilier a évité la chute que tout le monde lui promettait.

Notre conseil reste dont de surveiller de près l’évolution des taux obligataires qui fixent la tendance. Ceux ci sont bas, et la BCE n’y est pas étrangère, de par son action soutenue en faveur des marchés. Grosso modo, on peut donc dire que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à la rentrée, après, rien n’est moins certain, hélas pour celui qui veut acheter sa maison à crédit.

La hausse est légère mais constante

A bien la regarder de près, elle n’est pas si effrayante que cela pour le moment, et même si on prenait 2%, le retour en arrière ne serait pas exceptionnel. Par contre, les rachats de crédits n’auraient plus trop lieux d’être.

Rappelez vous une chose : plus votre dossier est bon, et moins la hausse sera importante. Mais tous les acheteurs devraient quand même à moyen terme voir leur pouvoir d’achat impacté par une remontée des taux.

Quelle évolution des taux à venir ?

Si on pouvait lire cela dans les lignes de la main, tout serait bien plus facile. Ce que l’on sait en revanche, c’est que les banques deviennent de plus en plus sélectives, et que de moins en moins de dossiers passent à travers les mailles du filet, même si on a de bonnes relations avec son conseiller.

Les décisions se prennent maintenant à des niveaux supérieurs, les conseillers ne font que relayer les infos et ont de moins en moins de poids dans les décisions, sauf dans les banques qui ont des délégations régionales et départementales.

Les plus chanceux sont…

L’adage disant qu’on ne prête qu’aux riches a donc de plus en plus de chance de se vérifier en raison des politiques actuellement appliquées par les établissements financiers.

Pour avoir toutes les chances d’emprunter, mieux vaut donc être en couple, avec une bonne situation, en CDI, avec de l’épargne représentant au moins 30% de la somme finale, pas de crédits en cours, et une situation financière saine depuis quelques temps déjà. Vous ne vous reconnaissez pas dans ce profil ? Pas de panique, vous n’êtes pas le seul !

Tout le monde peut-il emprunter ?

Attention, si vous n’êtes pas cadre dans une grosse boite cela ne veut pas dire que votre banque ne vous prêtera pas l’argent pour acheter votre appartement.

C’est juste qu’il sera un peu plus difficile de la convaincre, et qu’il faudra sans doute ne pas hésiter à déposer son dossier dans plusieurs établissements afin de mettre toutes les chances de son côté pour avoir une réponse positive.

Et puis, faire le tour des banques est plutôt quelque chose de positif en soi : cela permet de trouver celle qui offre les meilleurs conditions. La mise en concurrence peut aussi faire accélérer certains dossiers, n’hésitez donc pas à informer votre conseiller de vos autres démarches en cours.

Il ne dira sans doute rien sur le moment mais faites lui confiance pour accélérer les choses s’il sent que votre dossier va lui échapper. car même si les taux montent, vous aurez toujours cette capacité de négocier si vous avez des arguments pour cela. Encore faut-il savoir comment faire. A suivre, nos conseils et astuces.

Comment négocier un meilleur taux pour son prêt immobilier ?

Ces conseils valent ce qu’ils valent, mais ils ne mangent pas de pain. D’abord, il faut le faire quand c’est le bon moment. Ainsi, attendez d’avoir signé la promesse de vente pour cela, vous aurez alors quelque chose de concret à mettre sur la table, et les discussions ne porteront pas que sur du vent, des hypothèses, et des si.

A partir de cette signature, vous avez 45 jours pour trouver le financement, au risque de voir la vente annulée. Si vous avez sollicités au moins 3 établissements financiers et que aucun d’entre eux ne veut vous prêter de l’argent, vous pourrez récupérer vos 10% d’apport.

Pour bien négocier : mettre toutes les chances de son côté

Cela passe d’abord par un taux d’endettement proche de zéro. Pensez ainsi à solder tous vos petits crédits qui cours encore à droite à gauche : prêt personnel, crédit à la consommation, prêt auto, revolving, carte de paiement en plusieurs fois…

Car une fois le crédit immobilier obtenu, il ne faudra pas atteindre le taux de 33%, qui sonnerait le glas de toutes vos espérances, à moins bien sur de gagner des sommes folles chaque mois (mais là, vous n’auriez plus besoin de votre banque).

Ce que veulent les banquiers

Car le banquier va s’intéresser à votre reste à vivre une fois vos remboursements mensuels réglés. Celui-ci doit quand même être assez conséquent pour ne pas avoir à vous priver des choses essentiels.

Rappelez vous que vous en prenez pour plusieurs années, et il vaut mieux que cela ne ressemble pas à un chemin de croix. N’oubliez pas de mentionner à ce sujet votre patrimoine immobilier, vos placements boursiers et votre assurance vie, les banques adorent savoir que leurs clients ont beaucoup d’argent !

L’importance de l’apport personnel

Ensuite, et ce n’est une surprise pour personne, c’est l’apport personnel qui va être scruté de près. Si en théorie il est possible d’emprunter 110% de la somme, dans la réalité, c’est plutôt 70%. Pour ceux qui n’ont pas d’économies, un petit emprunt à ses proches peut faire la différence.

Enfin, n’oubliez pas qu’on vous demandera vos relevés de comptes, sur les 3 derniers mois. Mieux vaut donc faire un effort le trimestre précédant sa demande pour bien gérer ses comptes, et en particulier éviter les découverts (qui plus est s’ils sont non autorisés).

Vous l’aurez compris : plus que la baisse ou la hausse des taux, c’est l’attractivité de votre profil qui peut vous faire réaliser un bon coup au moment d’emprunter.