Meilleur PERP 2018: un excellent placement de défiscalisation pour votre retraite

Chacun a maintenant conscience que pour conserver son niveau de vie au moment de cesser son activité professionnelle, il faudra avoir pensé à épargner sur le long terme. Le meilleur placement pour la retraite reste encore le PERP, qui permettra d’améliorer l’ordinaire le moment venu, à condition d’en avoir mis assez de côté pour que cela se révèle intéressant au final. C’est également un placement qui permet d’épargner pour faire baisser ses impôts, défiscalisation et PERP faisant encore bon ménage. 

NEWS Déduction PERP 2018 : l’impôt à la source va-t-il avoir un impact ?

Bien entendu ! Petit rappel : vos revenus 2018 ne vont pas être imposés. Donc pas d’avantage fiscal sur les sommes versées sur votre PERP cette année.

La solution ? Reportez vos versements à l’année prochaine ! Petit rappel : l’enveloppe fiscal non utilisée se reporte d’une année sur l’autre (dans la limite de 3 ans). Sauf que… Le gouvernement ne l’entend pas ainsi : en cas de disparité de versement, les sommes déductibles en 2019 seront égal à la moyenne des versements de 2018 et 2019 !

Et si vous en avez assez de ces rendements médiocres, pensez au Bitcoin ! Etoro vous en dit plus :

[adinserter block= »3″]

La meilleure retraite complémentaire : avantages et inconvénients du PERP

La fiscalité

Ce placement permet à tout ceux qui paient des impôts de pouvoir améliorer sa retraite sous la forme d’une rente à vie quand l’heure fatidique sera venue. Et la fiscalité du PERP, avec les réductions d’impôts qui y sont associées, devrait les inciter à continuer d’y épargner.

Rappelons que les sommes ainsi versées sont déductibles des impôts jusqu’à 10% de la note finale. La base à prendre pour connaître son plafond est celle des revenus de l’année précédente. A cela s’ajoute le fait de ne pas avoir à payer de prélèvements sociaux dessus les premières années.

Bon à savoir

Même si c’est imposé forfaitairement : il est possible de récupérer 20% en capital de ce qui est placé sur son PERP au moment de sa retraite. C’est une option lors de la souscription du contrat. De la même façon, on peut aussi choisir de toucher beaucoup au début et moins ensuite, ou vice versa.

La rigidité

Pourtant, certains hésitent à y souscrire, et ils ont des arguments à faire valoir. D’abord, on ne commence à voir la couleur de son argent qu’au moment de la retraite (au contraire de l’investissement locatif), encore faut-il y arriver, et avoir la santé pour en profiter.

Ensuite, la rente viagère ainsi obtenue sera imposable. Enfin, on peut regretter que par rapport à la somme totale épargnée, la rente paraisse petite. Et ce ne sont pas les frais obligatoires sur les versements, sur la gestion et sur les rentes (entre 3 et 5%) qui vont changer la donne, bien au contraire.

Pour vous donner une idée, 100000 euros de côté, c’est 300 euros par mois, pas plus, et encore, cette somme est imposable et soumise à des cotisations sociales.

Vous voulez gagner plus ?

[adinserter block= »2″]

Attention : ce n’est pas un conseil d’achat. Lisez les conditions d’Etoro, et décidez-vous, en sachant que vous pouvez aussi perdre votre investissement.

Pour plus d’infos sur le bitcoin :

Conseil

Nous déconseillons ce placement aux petits revenus, puisque son principal avantage reste la possibilité de déduire de ces impôts l’argent versé. Il faut donc en payer beaucoup pour que cela devienne intéressant.

En cas de décès avant terme, il est important de s’assurer qu’une réversion totale aux héritiers choisis est prévue par son assureur. Sans cette option, il leur sera difficile de récupérer plus de 60% de la somme.

Les meilleurs PERP du marché

Pour pouvoir gagner un peu plus d’argent, il faut être capable de ne pas tout investir sur des fonds en euros, car si tel est le cas, le capital est garantie mais le rendement est en dessous de ce que pourrait vous rapporter une assurance vie.

Un peu d’unité de compte vous apportera la dose de risque et d’adrénaline qui vous maintiendra en forme (enfin attention aux crises cardiaques en cas d’effondrement de la bourse).

Bref, vous l’avez compris, il n’y a pas de solution miracle : soit on ne prend pas de risques et le rendement sera minime, soit on en prend et on peut voir une partie de son capital disparaitre.

Notre comparatif

Les bons élèves

Ce sont ceux qui ont des frais d’entrées peu élevés (ou plus important mais dont une partie est reversée à la participation aux bénéfices), des frais de gestion et de transfert qui ne croquent pas tout le gâteau et des rendements qui se situent au niveau de ceux de l’assurance vie, ou un peu en dessous (on n’est pas sectaire non plus). Citons donc :

  • Actiper de la Macif : dont le rendement mériterait quand même d’être un peu boosté.
  • Le PERP Batiretraite : même si les frais sont plus importants quand il s’agit de souscrire à un fonds en euros.
  • Concordances PERP de Legal & General : pas de frais d’entrée, mais des frais de gestion plus importants qui « compensent ». Accessible à partir de 5000 euros, petits revenus s’abstenir, donc.
  • Le Conservateur : c’est le plus rentable dans sa catégorie, même si les frais sont assez élevés par rapport à la concurrence.
  • Gaipare : bon rendement et « petits » frais de transfert.

Ceux qui peuvent mieux faire

On met dans ce panier les PERP qui ont une gestion difficile à comprendre, des frais élevés ou forfaitaires, des options peu nombreuses ou peu intéressantes, un transfert qui coûte trop cher.

  • Pair d’AXA : trop complexe et des pénalités de transfert.
  • Le PERP de BNP Paribas : on l’aurait mis dans la catégorie supérieure si seulement il avait l’option de pouvoir récupérer 20% de son capital à l’âge de prendre sa retraite.
  • Le Perp’S de la MACIF : trop de sécurité tue la sécurité. Et pas moyen de récupérer un peu de son capital en plus.
  • Le plan Liberté Retraite : dans la moyenne, rien de plus, rien de moins.

Ceux qui doivent se ressaisir

Ce sont les mauvais élèves de la classe, qui facturent des frais imposants et qui offrent des rendements au ras des pâquerettes.

  • Le PERP CE de la Caisse d’Epargne : frais d’entrée, et un rendement bof, la messe est dite.
  • Le Plan Vert Vitalité du Crédit Agricole : parfait s’il n’y avait pas ces rendements qui n’arrivent pas à décoller. Notre regret.
  • Winneo de la Maaf : des performances qui ne sont pas bonnes, même si les frais sont plutôt raisonnables.

Pour résumer, si le PERP permet de défiscaliser, il n’est pas à conseiller à tout le monde. Pour les petits épargnants, ils y a d’autres placements plus intéressants à se mettre sous la dent.